Association Humanitaire Kankélé
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Mardi 22 novembre :

Dès 6h, nous quittons l'Auberge. L'éclairage public est défaillant à Nouakchott, et les panneaux indicateurs inexistants, pas évident de se diriger de nuit ! Heureusement le compas du GPS nous permet de retrouver la direction d'Aleg. Dans l'ensemble la qualité de la route est correcte (pour l'Afrique!) mais il faut rester particulièrement vigilant aux animaux qui déambulent et traversent sans prévenir.

Plus le soleil monte, plus la chaleur s'installe, les 30° sont vite atteints ! Les villages traversés sont plus calmes qu'à l'habitude.

Les contrôles de gendarmerie sont très rapprochés, ce qui quelque-part prouve que la sécurité est prise au sérieux ici.
Le paysage change, le sable cède la place aux rochers...

La seule chose qui reste immuable, c'est la présence continue de centaines de cadavres d'animaux sur les bas côtés... (bonjour, les bonnes odeurs!)

En fin d'après midi nous arrivons à Kiffa, le cyber habituel est fermé, par chance nous en trouvons un autre. Nous passerons la nuit près du poste de gendarmerie à la sortie de la ville.

Demain, les choses sérieuses en conduite vont commencer. La route arrachée par les pluies d'il y a deux ans, n'est toujours pas reconstruite. Une piste de fortune a été ouverte.
Si tout se passe bien nous dormirons à Ayoûn el Atroûs dernière étape avant le Mali.