Vendredi 25 novembre : Jusqu'à la ville de San, tout se passe bien, la route est plutôt bonne ; il faut juste faire attention à bien garder les distances compte tenu de notre système de freinage peu efficace. Mais après quelques kilomètres le cauchemar commence, la route est de plus en plus dégradée, et il est difficile de progresser à plus de 30 ou 40 Km/h. Cela va durer pendant plus de 60 km. Nous n'avons plus d’amortisseurs sur la suspension arrière, puisque leurs fixations sur les caissons d'aile est dessoudée : la question est pour nous « tiendra ou tiendra pas » jusqu'à Bobo ? Les « esprits du voyage » qui nous accompagnent sont avec nous ! Ça tient ! Nous passons les divers postes de frontière (police, gendarmerie et douanes) Maliens et Burkinabés sans difficultés (les revues de France sont toujours très appréciées!) A « Burkina Secours », accueil toujours chaleureux d'Alain et de Pauline son épouse. Un bon repas nous attend, ainsi qu'un bon lit et une douche réconfortante. |