Mardi 13 Décembre : Dès le lever, le premier souci est d'essayer de solutionner l'avarie de freinage. Pour trouver un mécanicien, il faut retourner à Koudougou, distante de 30 km, avec toujours l'angoisse du risque d'un accident. En route, un accident vient de se produire : bus contre camion transportant du bois, heureusement les dégâts sont essentiellement matériels.
En ville, les choses se compliquent un peu. Les rues principales sont bloquées par une manifestation d'étudiants à la triste mémoire de cette date commémorative. Après un gym cana un peu compliqué à travers de petites ruelles, l'atelier est enfin trouvé. Le diagnostic nous rassure rapidement : une fissure sur une durite arrière du circuit de freinage provoque une prise d'air, d'où l’inefficacité de la pédale de frein. La réparation est faite rapidement et le niveau de l'huile de freins ajusté. Il est midi lorsque nous rejoignons le campement. L'après-midi sera consacré à l'information des deux chauffeurs attitrés à la conduite de l'ambulance, ainsi qu'au personnel soignant . Il découvre avec une joie manifeste les nouveaux matériels qui amélioreront leurs précaires conditions de travail.
Deux événements, vont ponctuer cet après-midi : l'un douloureux, avec le décès d'un enfant de 18 mois hospitalisé et presque simultanément, un plus heureux avec la naissance de petites jumelles. Ainsi va la vie...
En soirée, la rencontre avec une fillette, amputée d'un pied, suite à une morsure de serpent, nous permet de l'équiper d'une paire de cannes anglaises, grâce auxquelles elle retrouvera un équilibre et pourra continuer sa scolarité.
Mercredi 14 décembre : Nous quittons Doudou pour rejoindre Ouagadougou et réaliser les formalités de visas pour le Togo.
Ce sera l'occasion de transmettre ces dernières nouvelles depuis un cyber-café. Encore un peu de patience... les prochaines ne seront mises en ligne qu'au Togo, mais Dieu sait quand !
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