Mercredi 30 novembre :
De nouvelles complications administratives (pour ne pas changer!) à la frontière du Burkina Faso, ont retardé le convoi. Il finit par arriver à Bobo Dioulasso dans la nuit de mardi pour passer la nuit en toute sécurité à « Burkina Secours ». Mercredi matin, nous quittons Wempéa2 pour les rejoindre et organiser le déchargement du matériel destiné à « Burkina Secours »
Les formalités avec les douanes ne sont hélas, pas terminées ! Un douanier est venu en moto pour faire une inspection et exige un déchargement complet des trois camions. Travail énorme et quasi impossible, compte tenu des réservoirs d'eau et de carburant destinés à assurer l'autonomie du convoi durant le voyage, qui pèsent plus d'une tonne chacun. Au bout d'une heure de diplomatie de « haut vol », le fonctionnaire finit par accepter de prendre en compte les documents établis par les douanes françaises et visés par les autorités des différents pays traversés. Un ouf de soulagement pour nous tous!
Nous allons pouvoir décharger enfin, le matériel médical et de secours destiné à l'ONG d'Alain. (défibrillateur, respirateurs et ballons pour l'oxygène, attelles, matelas coques, plans durs, civières... et également des tenues de pompiers (réformées du SDIS de Laon), complètes : pantalons, vestes et bottes de sécurité. L'équipe de Burkina Secours est « aux anges », ils vont garder les pantalons et les bottes de sécurité, qu'ils porteront avec un tee-shirt rouge et Alain remettra les vestes aux pompiers de Bobo Dioulasso dont les tenues vestimentaires sont quelque peu disparates !
Jean-Michel, équipier de la longue traversée, reste chez Alain pour la nuit, il rejoindra Ouagadougou demain par le car, pour prendre son avion dans la nuit et rejoindre sa famille et prendre un repos bien mérité. L'ambulance reprend la route vers le village de Wempéa2, à la nuit tombée. La journée a été bien remplie et la fatigue des jours précédents se fait encore sentir ; cette nuit le sommeil ne sera pas long à venir !
Jeudi 1er décembre :
Contact téléphonique avec Claude, l'organisateur et responsable du convoi. Les documents de libre circulation, ne sont toujours pas signés par les douanes, il va falloir encore patienter une journée. Nous convenons donc de nous retrouver vendredi à Bobo Dioulasso pour revenir avec l'un des camions, à Toussiana, avec le chargement destiné à l'hôpital de brousse et au village de Wempéa 2. Une pause détente est prévue pour le groupe des jeunes chauffeurs : rencontre avec les habitants du village et découverte, pendant 48h, de la vie en brousse.
Nous profiterons également de cet aller-retour pour récupérer les cinq adhérents qui ont fait le voyage par avion et auront rejoint Bobo par le bus.
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