Association Humanitaire Kankélé
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Vendredi 14 février. Une bonne partie de la journée va se passer à Niamtougou
Tout d'abord, sur l'invitation du maire, nous participons à une réunion au cours de laquelle le projet de la passerelle sur la rivière Binah est évoqué. Ce dernier nous propose de mettre à notre disposition le directeur des services techniques pour assurer le suivi des travaux en notre absence. Offre précieuse que nous acceptons avec plaisir.
Une demande officielle d'ambulance pour desservir les villages de brousse environnants doit nous être remise avant notre départ, afin que nous puissions leur adresser à notre retour, le cahier des charges et conditions à remplir avant acceptation du dossier.
Nous rejoignons ensuite les bureaux de l'Inspection de l'Enseignement de Doufelgou, pour évoquer avec l'Inspecteur quelques problèmes, concernant des enfants en danger.
Dans la soirée, de retour à Kawa-bas, nous sommes invités à partager le repas traditionnel d'une famille. Le plat unique se compose de « fou-fou ». Il s'agit d'ignames cuits à l'eau, ensuite, pilé longtemps dans un mortier

jusqu'à l'obtention d'une pâte élastique qui se consomme accompagnée d'une sauce faite d'herbes ou d'arachides.

Samedi 15 février. L'ensemble des parents des enfants parrainés de Kawa-haut et Kawa-bas ont été conviés à une rencontre dans une salle de classe de l'école de Kawa-bas.

C'est l'occasion de rappeler à tous les critères qui régissent le fonctionnement des parrainages et de répondre aux questions.
Les parents des nouveaux enfants parrainés viennent alors apposer leur signature d'acceptation du règlement. Pour les personnes ne sachant pas écrire, c'est leur empreinte digitale qui sert d'engagement.

L’Inspecteur retardé par les funérailles d'un enseignant dans un village voisin, nous rejoint en fin de matinée. Pour clôturer cette longue réunion, un présent est remis à chaque enfant.

L'après-midi, il souhaite nous conduire jusqu'à son village natal situé à une trentaine de kms. Une des principales difficultés que rencontre ce village est l’accès à l'eau. Dans la concession du chef, une impressionnante collection de meules à main, dont l'usure remonte à plusieurs générations nous laisse rêveurs.

 


Le retour se fait de nuit au milieu des feux de brousse.